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Une médiatrice pour s’exprimer au milieu d’une guerre de clôture

Un voisin inquiet du partage des coûts d’une nouvelle clôture, une mésentente entre les deux voisins et tout éclate : c’est la guerre. Et qui dit guerre, dit également armes. Des fusils et des bombes ? Bien sûr que non. Les mots représentent l’arsenal par excellence dans leur bataille et les termes «avocats» et «justice» fusent d’un bord et de l’autre de la clôture. C’est le début d’un long combat.

C’est littéralement une chicane de clôture ! 

Depuis quelques mois, ces bombardements verbaux étaient trop présents pour être ignorés. Qui souhaite que l’équation «chicane + voisin» ruine sa qualité de vie  ? Très peu de gens, vous me direz. C’est pourquoi Mme Garreau s’est renseigné sur les options qui s’offraient à elle avant de s’en rendre aux avocats en téléphonant aux services municipaux de sa ville. La réceptionniste a invité la dame à contacter le service Médiation Conciliation de Quartier des Laurentides en lui disant que ce service est mis en place « justement pour ce genre de situation» et que cette alternative représente la meilleure solution dans ce type de conflit.

« Que peuvent-ils bien faire pour ma situation ? » s’est ensuite questionné Mme Garreau, qui connaissait de vue l’organisme MAVN. Malgré ses questionnements du départ, elle a pris un rendez-vous avec l’une des médiatrices pour une rencontre d’évaluation des besoins. «Je n’ai rien à perdre, alors pourquoi pas !»

La rencontre individuelle avec Mme Garreau a finalement eu lieu, et quand on lui demande ce qu’elle a le plus apprécié de sa première rencontre, elle lance sans hésiter : «la médiatrice !».  Cette dernière a su lui faire vivre une excellente expérience et défaire tous ses questionnements. Elle est très satisfaite d’avoir eu une discussion stimulante et de pouvoir profiter d’une écoute active de la médiatrice. «La communication avec elle était facile et elle était très professionnelle». La dame affirme avoir vécu une meilleure expérience avec la médiatrice que ses expériences passées avec un avocat.

Également, l’impartialité de la médiatrice bénévole a été très bénéfique pour Mme Garreau : «C’est très positif de sentir que quelqu’un comprend la situation sans n’avoir de parti pris !»

Suite à cette première rencontre, la dame souhaite que le processus se poursuive jusqu’au bout pour trouver une solution au problème. Puisque la participation de chacun s’appuie sur une base volontaire, rien n’est sûr concernant le voisin. Peu importe la suite, cette rencontre aura permis à la dame de s’exprimer et de prendre le temps de regarder un peu du côté de la vision de son voisin. Croyant au pouvoir de la médiation et de la communication, Mme Garreau termine en s’exclamant : «On peux-tu s’entendre ?»

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