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Les voisins en chiffres

Je voisine, tu voisines, nous voisinons… Ah, les voisins !  On s’ignore, on s’envoie la main, on ne se croise jamais, on se déteste, on s’aime comme des amis, on s’entraide, on ne se connaît pas. Ce sont plusieurs modèles types de relation entre voisins. Découvrez un peu plus l’univers du voisinage en 7 statistiques.

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C’est le nombre de citoyens qui ont pris part à La Fête des voisins au Québec en 2012. Cet évènement a pour but de créer un lien de proximité dans le voisinage et de rendre l’ambiance du quartier chaleureuse. La fête est organisée par les citoyens eux-mêmes et certaines villes proposent même leur aide en fournissant du matériel ou autre. Plusieurs partagent un repas improvisé ensemble, d’autres organisent des activités, bref, toutes les idées rassembleuses sont bonnes. Cette fête existe depuis 1999 en France et en fouillant un peu sur le web, on peut constater qu’elle est très populaire (en 2014, 94% des Français connaissaient cet évènement). Ce sont 36 pays qui prennent part à la fête! L’idée a traversé l’Atlantique et s’est implantée au Québec en 2006. Saviez-vous qu’un tel rassemblement existait dans votre quartier ? La prochaine fête, c’est le 9 juin 2018. Inscrivez cette date à votre calendrier ! http://fetedesvoisins.qc.ca/

Concours de photos sur le site web de la Fête des voisins. (Caroline Pierre, Saint-Basile-le-Grand, 2011)

25%

Selon les résultats de l’Enquête sociale générale (2014) sur la victimisation, 25% des Québécois perçoivent des problèmes dans leur voisinage. Avec un seul pourcentage qui les sépare, c’est l’Alberta qui rencontre le plus de trouble dans le voisinage au Canada avec 26% de ses citoyens.  Le Québec se situe donc 2e au classement national. Faites-vous partie de ces 25% de Québécois ?

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C’est le nombre de municipalités membres du Réseau québécois de Villes et Villages en santé (RQVVS), ce qui représente 85% de la population québécoise. Leur mission ? «Promouvoir et soutenir, à travers tout le Québec, le développement durable de milieux de vie sains en misant sur des échanges et un partage entre les municipalités, sur l’engagement des décideurs municipaux en faveur de la qualité de vie et sur leur capacité à mobiliser leurs partenaires et les citoyens dans l’action.» Dans les Laurentides, plusieurs villes et municipalités sont membres de ce réseau, dont Saint-Jérôme. Le RQVVS est l’initiateur de plusieurs projets visant à promouvoir le bon voisinage.

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Il y a six principaux avantages au bon voisinage, dont la sécurité dans le quartier, l’entraide, les économies, l’amitié, la santé et l’exemple donné aux enfants. Les bons côtés d’être à côté, c’est l’article dans lequel on retrouve ces arguments, mais c’est principalement le slogan du projet Voisins Solidaires. Cette initiative a été un projet pilote du RQVVS, suite au succès de la première Fête des voisins organisée au Québec. L’expérience fut concluante, donc le projet continue de «renforcer la cordialité et les petits services entre voisins et à installer un esprit de communauté dans les voisinages». Le concept de Voisins solidaires s’inspire du projet du même nom, qui a vu le jour en France.  http://voisinssolidaires.ca/

30 %

Canadiens affirmant se sentir déconnectés de leurs voisins. Du côté de nos voisins frontaliers, la moitié des Américains admettent qu’ils ne connaissent pas le nom de leurs voisins. Est-ce également votre cas ? Ces données proviennent d’un article intéressant du magazine anglo-canadien Macleans, qui analyse sous plusieurs coutures le phénomène de l’isolement dans le voisinage.

 

67%

Il y a 67% moins de risque de crise cardiaque chez les personnes de 70 ans et plus qui entretiennent de bonnes relations avec leur voisinage. Cette étude de l’Université du Michigan, dont les résultats ont été publiés dans la revue scientifique British Medical Journal, demandait aux participants d’évaluer, sur une échelle de 7, leur sentiment d’appartenance à leur communauté, la présence de voisins qui pourraient leur venir en aide en cas de problème et leur degré de confiance dans leur voisinage. En analysant les décès de ces personnes, les chercheurs ont constaté que les personnes ayant le score le plus élevé sur l’échelle de 7 avaient un risque de crise cardiaque réduit de 67% par rapport à ceux ayant obtenu le score le plus faible.

 

87%

C’est le nombre de Français qui déclarent donner des coups de main à leurs voisins, et la plupart d’entre eux le font « naturellement » (Sondage Viavoice pour Voisins solidaires, oct. 2015). Je serais curieuse de connaître le pourcentage de Québécois qui auraient répondu à l’affirmative à cette question. Pensez-vous que le nombre serait semblable, ou considérablement moins élevé ?

 

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