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Suis-je un voisin tolérant ?

La période estivale est le temps des amis sur le balcon, des fêtes de piscine, des enfants qui s’éclatent dans la cour, bref, la période de l’année où on profite le plus du terrain et de la cour. Par contre, c’est aussi le moment où les voisins vivent le plus de désagréments entre eux.

Le seuil de tolérance varie énormément d’une personne à une autre. Pour Monsieur X, la petite fête d’à côté ne le dérange pas puisqu’il lui arrive d’en faire aussi. Pour le couple d’à côté, cette fête vient déranger la sieste. Comment jongler avec des seuils de tolérance variables d’un voisin à l’autre ?

Tout d’abord, il faut prendre en compte la fréquence et les conséquences réelles que cette situation cause à votre quotidien. Dans une vie de quartier, il faut endurer certains inconvénients normaux du quotidien. Il est impossible d’empêcher les quelques désagréments de la vie courante. Il faut donc faire preuve de tolérance et être courtois.

Il faut aussi se dire que souvent, le temps arrange les choses. Ce n’est peut-être qu’une brève période de dérangement et en se laissant un peu de temps, tout se replacera pour le mieux. C’est pourquoi il ne sert à rien de se fâcher dès le départ.

De plus, il y a bruit et bruit ! Oui, il y a les bruits excessifs, mais il y a aussi les bruits domestiques normaux. On peut penser aux voisins qui discutent sur le balcon, aux cris d’enfants, aux bruits de chaises et d’armoires, au chien qui jappe de temps à autre ou à la tonte de gazon. Il faut être tolérants sur ces bruits de la vie quotidienne, puisque nous en faisons aussi tous ici et là.

Par contre, lorsque les voisins crient plutôt que de discuter au petit matin et que le chien s’époumone tous les jours, n’attendez pas que la frustration s’accumule. Allez voir directement le voisin pour lui jaser de la situation qui vous dérange. Parfois, une petite visite peut faire prendre conscience au voisin que le bruit est plus dérangeant qu’il ne le pensait !

Nous avons tous et toutes des réalités, des contraintes, des activités et des horaires différents. Chacun doit donc faire preuve de tolérance à l’égard de ceux à proximité.

Si votre voisin marche fort du talon, vous pouvez en parler calmement avec lui. Il acceptera peut-être de faire des efforts pour atténuer le bruit. Souvent, une petite discussion à l’amiable arrange bien des situations frustrantes. Vous entendez la musique du voisin d’en haut ? Ce voisin n’était peut-être pas au courant que le bruit se faisait entendre jusqu’en bas !

La tolérance dans le voisinage, c’est d’accepter des situations qui sont pour la plupart temporaires. Par exemple, votre voisin refait son balcon cet été. Vous entendrez du bruit, du va-et-vient et il y aura un certain bordel dans sa cour. Si les rénovations sont effectuées dans des heures raisonnables, qu’il n’empiète pas sur votre terrain sans votre permission et que tout est en règle, il n’y a rien à faire. Par contre, si vous estimez que quelque chose pourrait être modifié pour que vous soyez plus confortable, comme cesser les activités à l’heure du diner, essayez de trouver un terrain d’entente avec votre voisin !

Si vous avez tenté de faire part de votre mécontentement au voisin et que rien ne change, pensez à la médiation citoyenne, un service offert par l’Organisme de Justice Alternative MAVN.

Profiter de l’été, c’est aussi être tolérant quand les voisins font plus de bruit qu’à l’habitude, mais c’est aussi être respectueux quand vous prévoyez une situation qui pourrait importuner vos voisins. Avisez vos voisins et ils vous en seront reconnaissants. De cette manière, tout le monde y trouve son compte pour profiter de la belle saison !

 

 

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